Ce site a pour but de répertorier tous les travaux électoraux que je fais pendant mes heures perdus . Il n'y a pas tellement de suite logiques dans les cartographies que je réalise mais seulement des questionnements personnels d'un temps. Alors autant les mettre a disposition. J’utilise les données du ministère de l’Intérieur (www.data.gouv.fr/datasets/), croisées avec celles que la métropole peut fournir, notamment pour les délimitations géographiques, via https://data.grandlyon.com/, afin de construire mes cartographies. Pour les données géographiques antérieures à 2022, la mairie de Lyon m’a gentiment transmis les fichiers de contours des bureaux de vote pour chaque année depuis les années 2000. Le site Datawrapper est l’outil intermédiaire que j’utilise entre les données électorales et les données géographiques pour construire ce support cartographié.
Après plusieurs recherche, je me suis rendu compte que ce genre d'approches existaient déjà à plus grande échelle, soit par des initiatives militantes comme TokTok (https://toktok.actionpopulaire.fr/connection.html?error=permission) soit par des chercheurs et chercheuse que j'ai découvert très récemment via le livre Une histoire du conflit politique, de Thomas Piketty et Julia Cagé. Ces derniers mettent à disposition un site regroupant toutes les données électorales depuis 1789, permettant d'avoir des outils de comparaisons, des graphiques, des cartes, des données et d'autres encore. C'est quelque peu le travail que je réalise et vers lequel je voulais tendre, alors n'hésitez pas car cela est passionnant : https://www.unehistoireduconflitpolitique.fr/.
De mon côté, je continuerais à alimenter ce site, non seulement car plus il y en a, mieux c'est. Mais aussi car ces travaux là joue pour moi un rôle important. Bâtir seul le tronc, puis développer ses racines, amène à une compréhension différente, plus aiguisée des données et de leurs interprétations. Et en ce sens, elle m'aide à comprendre plus facilement certaines informations qui le serait moins si je ne m'y était pas plongé pendant des heures dans le train, dans mon lit, chez ma copine ou dans les bibliothèques. Au-delà de cet aspect, on se rend vite compte qu’il est facile de commettre des erreurs — aussi infimes soient-elles — pouvant entraîner des résultats totalement différents. La manière de présenter des graphiques, des cartes ou d’autres données analysées est facilement orientable en fonction de nos présupposés, ou même de notre mauvaise foi. Ce devraient être les données qui nous amènent les réponses, et non l’imaginaire que l’on projette sur leurs résultats.
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